Du calcaire au Granit...
A la vue du panneau "Saint FIRMIN" "La Chapelle",
on franchit la frontière entre deux mondes...
un petit café à St Firmin, le pain tout chaud sur la plage arrière,
et le voyage peut commencer avec en ligne de mire, le Pic JOCELME de ses 3457 M
et le cirque glaciaire exceptionnel du Gioberney.
Sur le bord de la route, les troupeaux nettoient les talus,
...seconde, troisième... (14...18%) on s'imprègne du lieu ! (y'a pasl'feu au lac)
les tardons flageolent sur leurs pattes toutes "proprètes"
le spectacle en longeant "la Séveraisse" limpide et argentée est garanti !
La Chapelle a retrouvé son âme, le camping est vide.
Dans le village la fumée des cheminées enveloppe les maisons
un homme passe la hache sur l'épaule, un autre botté de ses cuissardes
s'en va taquiner la truite le troisième regarde en l'air, histoire de deviner le temps
Quelques chiens sont étendus au milieu de la route: je ne les dérange pas,je les contourne,
et ça me va très bien...
A l'adret le soleil...vient frapper la Combe froide, celle qui mène au refuge de l'Olan,
une montée bien raide qui conduit au minéral du Pas de l'OLAN
et l'au-dessus l'OLAN à 3564 m.
Le peigne du SIRAC (de ses 3444 m) a pris un petit coup de blanc, pour le décor...
Le Chalet du GIOBERNEY apprécie les premiers rayons, la vie est calme ce jour !
Là-haut, le lac est une pierre précieuse montée sur l'or d'automne
Moments de quiétude à 2000, au lac du Lauzon.
Autour de ce surcreusemnt glaciaire, le calme parfait est à peine perturbé
par le va-et-vient des marmottes
"Le Rubanier" s'est installé ici... c'est un regard sans lassitude que je porte à ce lieu
La rouille à mes pieds, le gLacier de la Condamine et les BANS
dur dur de choisir son + de 3000
Sur le flanc du massif des ROUIES, en cette fin de saisons,
les gouilles ont du mal à retenir l'eau, mais le pays tout entier est éclairé de cette lumière exceptionnelle propre à la première marche de la haute montagne en automne.
Le torrent de Vallonpierre n'en finit pas, comme le Sentier du Ministre qui le côtoie,
d'attirer le regard et de faire rêver aux plus belles courses,
là-haut où en levant le bras, on touche les étoiles au-dessus des ECRINS